La dynamique de groupe est une notion qui a vu le jour par l’entremise du psychologue américain d’origine allemande Kurt Lewin. C’est une méthode de travail qui consiste à améliorer les relations humaines au sein d’un groupe de travail. Son fonctionnement exige des étapes précises que se propose de présenter ce mini-guide.
Plan de l'article
La création d’équipes pour optimiser la dynamique de groupe
Lorsqu’un tuteur ou un manager a pour charge de conduire un groupe sur une période définie, la première étape est la constitution d’équipes. Si le nombre est trop restreint (03 par exemple), il ne peut avoir qu’un seul groupe.
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Dans le cas où plusieurs équipes sont possibles, le tuteur veille à leur homogénéité. Ce détail est essentiel en ce sens qu’il permet d’optimiser la dynamique de groupe. L’homogénéité passe par une répartition qui tient compte du sexe et du profil professionnel.
De même, le formateur passe par ce canal pour rappeler les règles de vie à observer tout au long de la formation. Cela se fait dans l’enthousiasme affiché par le manager pour impliquer chacun dans ses diversités à faire librement ses apports dans le respect mutuel.
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La qualité des échanges pour une dynamique de groupe évidente
Une fois le climat de travail instauré, il faut que le formateur s’assure de la qualité des échanges. Inutile de vous dire que ces qualités constituent un véritable tremplin pour aboutir à une véritable dynamique de groupe.
C’est pour cette raison que le formateur ne peut nullement s’édifier en un omnipotent, et en un omniscient. Il doit donc veiller à ne pas monopoliser la parole. Quand il a la parole, c’est pour amener le groupe à s’entendre sur un résultat définitif. Ses interventions peuvent être meublées d’expériences personnelles.
Le rôle du tuteur est encore plus grand en ce sens qu’il s’assure de la participation effective des sous-groupes et par conséquent de chaque membre. Chose qui fait appel à la fréquence des rencontres.
Par ailleurs, il ne s’agit pas de multiplier les rencontres qui sur la durée créent un environnement de lassitude. Pour ce faire, avec l’évolution de la technologie, des visioconférences sont envisageables pour offrir une certaine liberté.
Les challenges à relever entre sous-groupes
S’il faut à tout prix éviter les confrontations entre membres d’une même équipe, la compétition entre sous-groupes est recommandée. Celle-ci permet de renforcer la dynamique de groupe sans pour autant créer des clivages. Dans cette perspective, il s’agit de mettre à disposition de chaque équipe de petits exercices dont les résultats sont à confronter.
Cependant, il faut au préalable rappeler les règles du challenge et s’assurer que chaque équipe ait pu appréhender ces règles. Toutefois, il faut rappeler que l’issue de la confrontation intergroupe ne doit pas être sanctionnée d’un prix ou d’une récompense à décerner.